La ministre des solidarités annonce une loi de programmation sur le grand âge.

Le vendredi 17 novembre, Aurore Bergé, la ministre des solidarités, a annoncé la possible mise en place d’une loi « grand âge ». Un projet annoncé par Emmanuel Macron, le président de la république française, au début de son premier mandat mais plusieurs fois reporté.

La ministre des solidarités annonce une loi de programmation sur le grand âge.
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Le gouvernement a annoncé, le vendredi 17 novembre, la mise en place de deux nouvelles lois pour adapter la société au vieillissement de la population. Cette future loi "fixera un cadre, des objectifs à atteindre d'ici à 2030 et des modalités de financement" pour que la France puisse affronter la hausse du nombre de personnes âgées en perte d'autonomie, a déclaré Aurore Bergé, la ministre des solidarités, lors d’un entretien paru dans le journal La Croix. 

Plusieurs idées ont été émises comme une refonte du système de services d’aides à domicile afin de sortir « de la logique de la tarification à l’heure » ou encore, une prime appelée « prime adapt », permettant aux personnes de plus de 70 ans de réaliser des aménagements afin de vivre plus longtemps au sein de leur maison.

Toutefois, les acteurs du secteur restent partagés. Le président du Synerpa, Jean-Christophe Amarantinis, s'est réjoui dans un communiqué « des annonces prometteuses », et la Fédération Hospitalière de France (FHF) a salué des annonces « fortes ». En revanche, Yann Gasnier, le délégué général de l’association des Petits Frères des pauvres, estime qu’il n’y a « rien de concret » et le député socialiste Jérôme Guedj a déclaré sur X un « catalogue imprécis de mesures existantes pour la plupart, sans financement nouveau ». 

En prévision de ce projet de loi, une proposition de loi « bien vieillir » de la majorité présidentielle est examinée à l’Assemblée Nationale depuis ce lundi. Le texte, dont la première lecture en avril avait été interrompue par la pause parlementaire, concerne plus particulièrement le volet social. Il permettra une meilleure signalisation des cas de maltraitance ou encore d’inscrire dans la loi le droit de visite dans les Ehpad, chose qui était impossible lors de l’épidémie mondiale du Covid-19.