Marché de Noël de Nantes : Les commerçants trouvent-ils leur bonheur ?

Il est là ! Le marché de Noël nantais fait son retour pour le plus grand plaisir des petits…et des grands. Derrière la façade féérique, joyeuse et colorée, les difficultés n’épargnent personne, mais chacun s’efforce de garder le sourire.

Entre joie et inquiétude

Depuis deux semaines, vous pouvez déambuler entre les chalets de l'emblématique marché de Noël. L’occasion de déguster des sucreries, comme des chichis ou des gaufres. En même temps, vous siroterez votre délicieux vin chaud. Vous pourrez également en profiter pour faire vos emplettes pour le réveillon et gâter vos proches. 

Mais sous cette odeur et cette magie de Noël, comment les commerçants vivent cet événement ? Arrivent-ils à trouver leurs comptes ? 

Une vendeuse de saucissons située sur la place du commerce explique que “la location du chalet est extrêmement élevée. A cela s'ajoutent l'hébergement, le transport, et les frais annexes, la conséquence est simple: trouver ses comptes à l’issue du marché de Noël devient particulièrement difficile.” Deux exposantes de fruits séchés place Royale constatent que “l’inflation se fait ressentir… Les clients goûtent, trouvent que ce que l’on vend est bon, mais derrière, il n'achète pas.”. “Nous avons quelques sueurs froides, surtout lorsque l’on voit ce que nous avons investi au début”, ajoute la commerçante de saucisson. 

rester optimiste malgré tout !

Conserver de l’enthousiasme, faire vivre et ressentir cette magie de Noël que petits et grands viennent chercher relève donc, par ces temps devenus difficiles, un vrai défi. “Il faut toujours renvoyer de la bonne humeur, malgré un chiffre d'affaires aléatoire, malgré des clients un peu plus rares cette année”, surenchérit cette vendeuse de confiseries. 

Pas question de céder à la morosité, comme précise ces commerçants de chichis : “ Les gens restent gourmands. Il est important de se faire plaisir.”

Le marché de Noël permet également aux exposants d’obtenir une certaine visibilité. La marchande de douceurs relativise en souriant : “heureusement, nous arrivons à avoir suffisamment de ventes pour trouver nos comptes après plus d’un mois passé sur le marché.”. Propos rejoints par les trois quart des commerçants interrogés. Et comme le souligne un commerçant d’objets en bois : “Si exposer au marché de Noël n’était pas positif, ni sur l’aspect financier et de la visibilité, nous ne reviendrions pas l’année suivante.”.

Il y a toujours foule en attente de sucreries. Ici, des chichis.