Comment Nantes a vécu la tempête Ciaran ?

La tempête Ciaran a déferlée sur le Grand Ouest le jeudi 2 novembre. D’une grande violence, des rafales de vent record ont été rapportées à 207km/h en Bretagne. Nantes s’est préparée et a été impactée par cette catastrophe historique.

Comment Nantes a vécu la tempête Ciaran ?
Ville de Nantes

Le 1er novembre, Ouest-France évoque les préparatifs des acteurs de la métropole nantaise pour faire face à la tempête Ciaran. Notamment ceux du chantier du nouveau CHU. Plusieurs contrôles de sécurité ont été effectués sur site notamment dus à la présence de quinze grues de 45 à 78 mètres. En 2020 dans les Côtes d’Armor, une grue s’est effondrée comme le rappelle l’article, un évènement inhabituel. D’après un expert interrogé, il n’y a aucun risque malgré les craintes légitimes. Les grutiers ont été priés tout de même de ne pas travailler jeudi et les grues ont été mises en girouette.

Un bilan pas si désastreux

Le lendemain, Ouest-France nous donne des informations sur cette tempête Ciaran. L’information principale est que les rafales ont atteintes au maximum 106 km/h. Une soixantaine d’arbres sont tombés, un a entrainé dans sa chute un fil électrique. Enedis est donc intervenu sans être trop plébiscité par la suite. En dehors de la Métropole, à Saint-Étienne-de-Montluc  un arbre s’est effondré sur une maison sans faire de victime. Ce passage à Nantes de la tempête était anecdotique, pour preuve les cimetières-parcs très arborés ont rouvert dès le lendemain.

Chez France 3, le lendemain de la tempête, le média nous informe sur les conséquences de la catastrophe sur le trafic. Le pont de Cheviré est fermé, les réseaux de lignes de bus ont fait face à des perturbations, des arbres ont chuté, mais la situation aurait pu bien plus dégénérée. Il n’y a aucun blessés de recensé. Concernant les transports, des bus relais ont été en service, dès 6h pour acheminer les passagers, excepté les lignes 40 et 67.

4 heures plus tard côté Ouest-France, l’article similaire à celui de France 3 nous informe du bilan de l’après-Ciaran. Ce dernier reste rassurant, le pont de Cheviré est cette fois réouvert et les bouchons et perturbations de transports en commun ont cessé. De quoi réjouir les Nantais qui pourront toutefois observer les quelques dégâts sur la flore qui comptabilise plus de 60 arbres tombés face au vent.

La Tour de Bretagne endommagée

L’info insolite de cette revue de presse provient d’une vidéo de France Live. Le lendemain de la catastrophe qui a soufflée à plus de 106 km/h sur la Cité des Ducs, un cordiste a dû réparer une tôle du bardage de la Tour de Bretagne qui menaçait de tomber sur la voie publique du 17ème étage, située à 144 mètres de haut.

Baptiste Dugué et Louis Pineau