Black Friday 2022 : un événement qui attire ... et qui divise

Coup d’envoi donné vendredi dernier pour la 9ème édition du Black Friday. Chaque année, lors du dernier vendredi de novembre, les commerçants proposent des remises et des offres promotionnelles. Si cette opération commerciale séduit bon nombre de personnes, elle ne fait cependant pas l’unanimité, à Nantes notamment. Bilan d’une édition en demi-teinte.

« Juste avant Noël, le Black Friday c’est la solution pour trouver des bons plans ! » Louise fait partie des étudiantes qui se réjouissent des petits prix qu'offre l’événement.

Malgré une hausse des prix due au contexte sanitaire et économique, le Black Friday reste chaque année, le rendez-vous du mois de novembre. Une fois de plus, les Français ont été nombreux à attendre les promotions exclusives proposées par les commerçants.

Pour le bonheur des uns

« Chaque année il y a de grosses réductions, c’est super intéressant ! Pour un étudiant comme moi, ce sont des offres à ne pas louper » affirme Mathis, étudiant nantais. Importé des Etats-Unis il y a quelques années, le Black Friday semble avoir réussi aux plus grandes enseignes, à l’image de Boulanger. « Le bilan de ce Black Friday a été au-dessus de nos attentes. Des cartes cadeaux étaient disponibles en magasin et non sur internet » affirme Damien, directeur de rayon. Si les grands magasins ont su tirer leur épingle du jeu, les plus petites enseignes tentent tout de même d’exister : « En magasin, nous avons opté pour une réduction de -25 % sur le deuxième article le moins cher. L’événement a été rentable également sur notre site internet » se réjouit une vendeuse de Okaïdi.

Et le malheur des autres

Si le Black Friday marque le véritable coup d’envoi des achats de Noël, certaines enseignes s’opposent cependant à cette opération. Pour le gérant du magasin Jules, au centre commercial de Paridis, pas question d’être assimilé à cet événement : « Nous sommes contre le Black Friday, cela rime avec société de consommation. En revanche, le magasin propose le retour des vêtements usagés en échange de bons d’achats ». Patricia, mère de famille, définit l’événement comme une aberration commerciale : « Concernant l’écologie, les conséquences sont désastreuses ». Cette année, 66 % des Français ont affirmé se tourner vers l’électroménager ou l’électronique, source de pollution.