Bike and Run des Sables d’Olonne : entre dépassement de soi et fraternité

Organisée par le club “Les Sables Vendée Triathlon”, la 7ème édition du “Bike and Run” vient de se tenir ce dimanche 19 novembre. Dans la catégorie S, la plus expérimentée, on retrouve Nina Van Loock, participant pour la première fois avec son petit-frère.

Bike and Run des Sables d’Olonne : entre dépassement de soi et fraternité
De gauche à droite : Nina et son frère Mano, participants de la 7ème édition du Bike And Run. (Crédit : Bruno Van Loock)

“On va clairement le refaire l’année prochaine !” déclare Nina après sa course. Cette jeune Sablaise vient de participer pour la première fois au “Bike and Run”, épreuve sportive qui se déroule ainsi : chaque équipe dispose d’un vélo. Pendant que l’un court, l’autre pédale, et ce sur 19 kilomètres pour le circuit le plus avancé. “le principe de la course, c’est que c’est du fractionné. Tu cours très vite pendant 1 minute et tu te reposes sur le vélo”, explique-t-elle. Et dans un lieu, pas des moindres : le coup d’envoi est lancé à la salle Paul Bobet, et les coureurs poursuivent avant de traverser la foret de Brem-sur-Mer, en terminant par les marais d’Olonne. 

 

Mission accomplie ! 

 

Pour y concourir, Nina a décidé d’emmener son petit-frère, Mano, 15 ans. “Ce qui est génial, c’est que ce n’est pas comme un semi-marathon ou une course du type. Là, tu partages un bon moment avec quelqu’un”. Les deux Van Loock s’étaient donné un but : franchir la ligne d’arrivée avant que sonnent les 1h40. Un objectif plus que rempli : “Au final, on a fini en 1h25. On était très contents”.  

 

Des difficultés vite oubliées  

 

Bien qu’accompagnée, certaines problématiques persistaient avant la course. “J’avais un peu peur des changements à vélo, parce qu’il faut, en théorie, se dépêcher pour monter dessus. Celui qui est sur le vélo descend et voit celui qui est derrière. Dès que je chope la selle, Mano part, se dépêche, et je me débrouille pour aller dessus. Si ça prend du temps, ce n'est pas très grave, vu que je le rattrape rapidement. Au final, ça s'est super bien passé”. Un deux-roues, déjà à l’origine source d’inquiétude. “Mon vélo, c’était un vieux Peugeot. Mon père a fait en sorte de nous mettre des bons pneus, mais on avait tout de même un peu peur. Sur la description, du site, c'était “chemin forestier et champêtre”. Donc je ne savais pas si ça allait passer. Lorsqu’on arrive, je vois que tout le monde a des VTT. Au final, on voit un groupe avec un vélo de ville et on s’est dit que c’était bon”. 

 

Après avoir participé aux “10 kilomètres de la Chaume” et aux deux dernières éditions du semi-marathon des Sables d’Olonne, Nina ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Le gros prochain objectif, c’est le semi”.  

 

Rousseau Romane