Les enseignants en colère face aux nouvelles mesures sanitaires
Thomas Beaumier 
Ce jeudi 13 janvier, les syndicats enseignants ont appelé ces derniers à la grève. Mais quelles sont les raisons de cette mobilisation du corps professoral ?
Ils se disent épuisés. Face aux contraintes sanitaires successives imposées dans les établissements scolaires, les enseignants, les inspecteurs de l’éducation nationale ou encore les infirmiers décident d’agir. En cause, le nouveau protocole sanitaire imposé par l’exécutif dans les écoles. Le communiqué de presse du SUI-FSU (le syndicat unitaire de l’inspection pédagogique) dénonce des « injonctions contradictoires, [des] ajustements permanents de protocoles sanitaires irréalistes, et [des] demandes de remontées statiques qui ne faiblissent pas ». Les syndicats accusent également le choix du ministère de l’éducation nationale de laisser les écoles ouvertes à tout prix, sans, selon ces derniers, dotée ces écoles de moyens suffisants pour mettre en place les mesures annoncées. Les syndicats revendiquent le droit d’être mieux protégés face à l’épidémie, et demande également un retour au protocole précédent (qui stipulait la fermeture d’une classe en cas de d’élèves positifs), mieux adapté à la situation selon les enseignants. Outre ces mesures, les syndicats et certains personnels enseignants demandent surtout à être mieux protégés pour éviter que les adultes ou les enfants n'attrapent le Covid-19. Mais pour le gouvernement, ce protocole est une façon d'éviter la fermeture des écoles, qui serait «la pire des solutions». Reste à savoir si cet appel des enseignants sera entendu par l’exécutif.
